Monsieur le Président,
Monsieur le Premier Ministre,
Tenez bon !
Depuis ce matin en effet, j'en ai trop entendu :
de ces grèvistes... de demain et peut-être plus, incapables de justifier leur action autrement que par des phrases "toutes faites" dictées par des organes archaïques et corporatistes.
de ces médias et de ces journalistes complaisants qui ont totalement oublié leur rôle d'informateurs au profit d'un matraquage tout juste destiné à (se) faire de l'audience.
Tenez bon !
C'est une question de justice et d'égalité de traitement.
J'ai l'impression que nous jouons notre "Joker", Monsieur le Président, et c'est pour cela que nous vous avons élu, démocratiquement.
Tenez bon !
face à cette infime minorité de jeunes dont on n'est plus très sûrs qu'ils sont encore étudiants et qui bloquent pourtant les universités au mépris de la démocratie.
Tenez bon !
face à cette information dévoyée dont nous sommes abreuvés par les médias.
J'entendais encore ce matin un(e) journaliste annoncer l'évacuation d'étudiants grèvistes par la police... à coup de matraques !
Et pourquoi n'avoir pas dit qu'en face, ces "étudiants" étaient eux-mêmes armés de barres de fer et de battes de base ball ?
Tenez bon !
Car nous avons besoin de stabilité pour évoluer, pour progresser !
Nous avons besoin de respect des institutions, nous avons besoin de respect des hommes... à commencer par le respect du Président de la République, élu au suffrage universel !
Quand certains partis, quand les médias et leurs responsables, quand les animateurs, quand les journalistes (encore) et nous-mêmes aussi trop souvent... prendrons-nous conscience que ce n'est pas en colportant des rumeurs, des informations non vérifiées, dévoyées, voire même fausses, que ce n'est pas non plus en faisant systématiquement de l'humour "décadent" au détriment de ceux qui ont eu le courage de s'investir pour notre pays, qu'on pourra bâtir la paix sociale ?
Mesdames et Messieurs les (futurs) grèvistes, réfléchissez avant de faire du "jusqu'au boutisme",
Mesdames et Messieurs les "responsables" syndicaux, qui vous dites au service de vos adhérents, demandez-vous si réellement, vous leur rendez le meilleur service qui soit en les entraînant vers un conflit dans lequel vous avez probablement plus à perdre encore que nous-mêmes !
Nous-mêmes, qui sommes issus du "privé" et avons déjà accepté(1) ces réformes pourtant beaucoup plus douloureuses pour nous que ce que l'on vous demande d'accepter pour sauver vos propres retraites !
(1) Je m'étonne encore à ce sujet de la discrétion des syndicats lors de cette réforme !
MM
mardi 13 novembre 2007
Derrière la grève... la plage !
Inscription à :
Publier les commentaires
(
Atom
)
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire