Nouvelle insomnie la nuit dernière et, sans que je sache pourquoi, mon esprit s'est arrêté sur le sujet quelque peu brûlant de la "réforme" de l'enseignement... Il y avait de meilleurs sujets pour m'endormir !
Je devais donc à tout prix me libérer rapidement l'esprit, en... couchant sur l'écran les "moutons noirs" qui m'encombrait les méninges. A dire vrai, je ne suis pas tout à fait certain d'y être parvenu...
En cancre appliqué, je commence donc par tenter de me rappeler les préceptes de mes maîtres (j'ai eu aussi de nombreuses maîtresses, mais un peu plus tard... et je ne souhaite pas m'étendre maintenant sur le sujet !), j'ai tenté de bâtir mon raisonnement : introduction, thèse, antithèse, synthèse et enfin, conclusion.
Et puis, le vide... Le vide absolu ! Il est vrai que dans la position allongée où je me trouvais dans le lit que je venais de quitter, les idées arrivaient plus vite au cerveau que dans celle, assis devant mon écran, que je venais d'adopter à l'instant.
Au gré des minutes nocturnes (elles sont plus longues) mon esprit toutefois, d'errances en vagabondages, commençait à bâtir un jeu étrange sur le sujet en question, auquel je me pris peu à peu avec un certain plaisir.
En fin de compte, "l'enseignement n'était-il pas le filigrane, l'ombre portée de la vie ?"
Ouh-là, vais-je pouvoir m'expliquer ?
Les enseignants, qui tentent tout au long de nos études de construire notre personnalité sur des bases solides : Introduction, thèse, antithèse, synthèse, conclusion..., ne se tromperaient-ils pas au regard du cycle de la vie qu'ils prennent pour référence ?
Si je me réfère au cycle en question en tentant de le rapprocher des préceptes de nos enseignants, j'entrerai tout de suite dans le vif du sujet par "l'introduction", sur laquelle il ne me semble pas vraiment nécessaire de m'étendre...
Quelques neuf mois après, le "passage" de la naissance pourrait être comparée à "l'expression du sujet". Puis viennent les premières années, celles de la découverte mais aussi celles de la construction des fondements de la vie. C'est la période que je qualifierai de "thèse" : ce pourquoi, par quoi je suis né, d'une part et de l'autre, la formulation des bases de mon sujet : les fondations, les racines.
A présent passons aux "choses sérieuses", lorsque survient la période contestataire de l'enfant, qui va s'opposer à ses parents tout d'abord, à sa famille ensuite, pour contester enfin l'ordre établi. Testant "les limites", il devient "anti-tout", quand dans le même temps l'enseignant prône "l'anti-thèse" !
C'est dans la partie suivante que les choses se gâtent dans mon raisonnement, celle pour l'enseignant de la "synthèse".
Dernière étape ou presque pour notre professeur, qui pense déjà à conclure, il la voit généralement courte ("Soyez synthétiques !").
La vie pourtant, s'évertue bien au contraire à la prolonger, cette étape, et de plus en plus pour la faire durer parfois même bien au-delà du raisonnable. Reculant aussi d'autant le "paragraphe ultime", celui du "départ" ; celui de la "conclusion".
Vous ne me contesterez pas en tout cas, le fait que les vingt dernières années de la vie puissent être assimilées à celles des... "prothèses" !
Et là, je sèche, car le corps enseignant qui n'a pas toujours la chance de parvenir à cette étape, reste muet !
Cauchemar !
Je me réveille... toujours sans solution, la tête sur le clavier : à l'écran, lignes infinies de.. mauvais caractères et d'étoiles, par la fenêtre : ciel étoilé. Je me recouche entre les toiles de mes rêves interrompus et mets les voiles pour de nouveaux horizons étoilés.
samedi 10 octobre 2009
Réformer ou changer l'enseignement ?
Publié par M2L à 15:53
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