A l'heure où les services de l'Etat en sont encore à rechercher et dénombrer les victimes de la tempête qui vient de sévir sur les côtes vendéennes et bretonnes, je trouve qu'il y a quelque chose d'indécent, voir de révoltant à susciter les polémiques et critiques don, avec délectation se font échos les médias...
Victimes et sauveteurs, ne devraient-ils pas retenir toute notre attention actuellement ?
59 victimes au 1er mars... et combien en réalité ? C'est à chacune d'elles et à leurs familles que nous nous devons d'abord. Et les français, les vendéens en premier l'ont bien compris, faisant preuve d'un formidable élan de solidarité et de générosité.
Et un Etat qui fonctionne. Qui fonctionne bien même, disons le, dans ce chaos qu'on nous montre un peu trop complaisamment.
Aux niveaux les plus élevés, le Chef de l'Etat et les Ministres concernés sont venus prendre la mesure du sinistre afin d'évaluer et de mettre à disposition les moyens financiers nécessaires. C'est leur rôle.
Ces femmes et ces hommes ensuite, services municipaux, maires et élus, pompiers, gendarmes, médecins, associations... monopolisés et totalement disponibles, pour rechercher les victimes bien sûr et hélas devrai-je dire, mais aussi pour apporter aide et soutien à ceux qui ont tout perdu et tenter de sauver ce qui peut l'être encore.
Et parmi ces victimes "rescapées", il y a des familles qui, pour certaines ont perdues l'un des leurs, des voisins, des amis... Il y a aussi tous ces professionnels, artisans, restaurateurs, ostréiculteurs, qui ont tout perdus, jusqu'à leur outil de travail, parfois sans espoir de pouvoir le "reconstruire" et le remettre en activité.
Rassurer et... assurer
C'est à dire tenir ses promesses... et même au-delà de la "promesse commerciale" des contrats.
On a peu parlé du rôle des assureurs en ces circonstances de "catastrophe naturelle" et pourtant il est déterminant. A l'image de cette représentante de Groupama que les premières images nous montraient pataugeant dans l'eau et la boue et qui, dès le lendemain était "sur le terrain" tant pour compatir (à l'échelon local, tout le monde se connait) et apporter le "soutien de l'assureur", que pour rassurer et conseiller.
L'empathie est primordiale en de telles circonstances et passe bien avant les aspects commerciaux qui seront discutés ultérieurement.
Et puis, viendra les temps des comptes et des "règlements de comptes" !
Et là, Mesdames et Messieurs les "journalistes", vous pourrez vous en donner à "coeur-joie" ! Mais seulement après le retrait de l'eau, et après que chacun, victime, famille, sinistré, aura fait ses comptes.
Vous ne manquerez pas de "grain" alors : "Loi littoral", "respect et contournements", responsabilités politiques, politiques surtout ! Sans oublier les promoteurs et professionnels de l'immobilier... Et tant pis si vous n'avez pas l'exclusivité d'un scoop car nous, on s'en f... du scoop !
Mais franchement, les tripatouillages de m.... dont vous nous avez déjà gratifiés ces derniers jours me dégoûtent.
Les Préfets, Sous-Préfets, Maires et autres élus ont autre chose à faire que de de se "prendre les pieds dans le tapis" par les quelques gaffes vers lesquelles vous les avez poussés par vos questions plus perfides que sérieuses posées au nom de sois-disant enquêtes.
Fort heureusement d'autres font bien leur travail, qui n'en pâtissent pas moins, hélas, des errances de certains de leurs collègues peu scrupuleux !
Souhaitons que les leçons soient retirées de ces événements catastrophiques et qu'enfin, la sagesse revienne au... pouvoir !
MM
mardi 2 mars 2010
Tempête : à qui... "La Faute-Sur-Mer" ?
Publié par M2L à 20:27
Inscription à :
Publier les commentaires
(
Atom
)
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire