mardi 6 septembre 2011

Les rouages de l'Europe gripés par la Grèce ?

L'Europe ferait-elle trop de "mauvaise Grèce" ?
En continuant à porter secours à un malade "agonisant", mais qui ne veut pas se soigner, le canot de sauvetage européen ne risque-t il pas de sombrer avec le naufragé ?


L'Europe ? mais quelle Europe ?

N'étant pas un de ces "spécialistes" de la politique, nationale et européenne, je ne peux hélas qu'en rester au stade des questions. Toutefois, parmi ces questions il en est qui concernent directement ces femmes et ces hommes que nous avons élus sur de si belles promesses et des programmes tellement convaincants... Qu'ont-ils fait de leurs belles paroles ? Auraient-ils oublié l'intérêt commun pour lequel ils s'étaient engagés au profit de quelques autres intérêts ?

Loin de moi les "procès d'intention" stériles mais, pour avoir côtoyé plusieurs années les arcanes bruxelloises de l'agriculture, il me revient avec insistance ce qui se disait déjà et s'écrivait même parfois, alors que la Grèce frappait à la porte de l'Europe. "Tricheurs"... "pompe à fric"... "confiance impossible"... ! 
Tout le monde savait, mais personne ne voulait voir. C'est tellement plus facile de travailler à court terme et sans vision prospective !

On a gentiment (naïvement ?) ouvert la porte chaque fois qu'un pays frappait, sans se préoccuper de cohérence, d'harmonie, de logique européenne. Mais avait-on un réellement programme ?
Dépourvu d'autorité, sans vrai capitaine et transformé en "arche de Noë", voire en "boat-people", le navire Europe est devenu ingouvernable...

Qui croire, que croire ?

Des élections approchent, bien plus importantes qu'on l'imaginait. Et à mesure que des candidats se déclarent ressurgissent les vieux démons de promesses "d'une vie meilleure", "d'égalitarisme" (?), "d'aides diverses"...
Avec cependant une "petite" différence. Car si nos "politiques" ne semblent pas avoir changé, les français eux ont évolué, victimes directes depuis trois années d'une crise qui ne touche pas véritablement nos gouvernants surprotégés !

Au risque de passer pour provocateur, je ne serais pas étonné que, comme moi un certain nombre de nos compatriotes accordent dorénavant une attention toute particulière à des programmes qui commenceront par nous demander des efforts, à nous promettre même quelques larmes... Bref, à écouter des femmes et des hommes responsables, qui commenceront par nous annoncer... "l'austérité" ! Ce gros mot que nous sommes à présent le seul pays européen à ne pas mettre en pratique !

MM

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