Entendons-nous bien : je n'aime pas les grèves. Elles sont en France le symbole de l'échec. Echec d'un patronat trop souvent tourné vers le profit au détriment des hommes qui font vivre l'entreprise. Echec surtout de syndicats corporatistes qui l'utilisent comme moyen de chantage et non comme ultime recours après avoir épuisé toutes les voies de la négociation.
La grève des personnels de sécurité des aéroports en sont une illustration.
Pour avoir peut-être trop cherché à "tirer les prix", ADP (aéroport de Paris) a créé une concurrence acharnée entre les entreprises privées sous-traitantes, ne leur laissant plus aucune marge de manoeuvre en matière de politique salariale.
Quant aux syndicats, ils ont choisi le pire moment (le meilleur ont-ils cru à tort pour leur cause) pour déclencher un chantage en revendiquant des augmentations salariales déraisonnables en pleine période de Noël !
On connait la suite, avec l'intervention des forces de l'ordre qui se sont substituées aux grévistes pour protéger l'espace public et faire en sorte que le trafic aérien se déroule dans des conditions acceptables. C'était le devoir de l'Etat, actionnaire et, cette fois responsable.
Mais force est de constater que cet Etat aura été plus prompt à intervenir dans le cas d'un conflit avec une entreprise privée, qu'il ne l'est généralement lorsqu'il s'agit de conflits avec ses propres salariés de la "fonction publique" !
Un vrai "paradoxe", qui fait penser que la grève en réalité est un droit des seuls fonctionnaires, lesquels disposent avec cet "acquis" d'un vrai pouvoir de nuisance sur notre pays que, par ailleurs, ils ne contribuent pas à développer. Alors que ce sont bien les entreprises du secteur privé, petites et grandes, qui contribuent à l'économie du pays tant par leurs activités que par la conscience qu'elles ont des enjeux immédiats. Ce qui s'appelle la responsabilité !
Et que dire aussi de syndicats, tellement prompts au "jusqu'au boutisme" lorsqu'il s'agit de revendications émanant de leur fond de commerce, je veux parler de la fonction publique, et si peu combatifs à défendre des salariés d'entreprises privées, qu'ils semblent ainsi mépriser ?
Vous avez dit partenaires ?
A quand un Etat-employeur aussi fort et responsable que le sont la plupart des dirigeants des entreprises qu'il met à mal ? Ces entreprises qu'il ponctionne pour financer ses "lâchetés" petites et grandes face à des syndicats tellement faibles et peu représentatifs qu'ils en deviennent dangereux ?
Trouvez l'erreur !
MM
lundi 26 décembre 2011
Un grain de sable dans la grève...
Inscription à :
Publier les commentaires
(
Atom
)
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire