Il reste bien peu d'eau sous la quille de la France et pourtant, le navire garde fièrement le cap sur la côte !
Dur, dur... de rester serein au milieu de ce foisonnement indécent, sectaire et démagogique d'informations et d'interventions politiques...
Rien ! Ou si peu quand il y a urgence.
Un gouvernement "à la botte" d'un Président... c'est devenu normal ! Cela me rappelle aussi quelqu'un, tellement critiqué voici peu de temps par ceux-là même qui reprennent dorénavant à leur compte sa méthode de gouvernance.
Un Ministre de l'intérieur, plus ministre de l'intérieur encore que ses prédécesseurs, mais qui s'en plaindra ? Un Ministre-bouffon du Développement productif (?) en charge de compter les points sur le "grand boulier" de la casse des entreprises. Une Ministre de la Justice partiale, chargée de maintenir l'écran de fumée de réformes démagogiques, voire sectaires afin de masquer l'incurie actuelle...
Aurait-on pu imaginer aussi, dans le contexte actuel le précédent Président, à peine élu se retirant dans une profonde normalitude vacancière ? Il faut bien se remettre de la campagne ! Moi, c'est à la campagne que je vais me remettre...
La France prend l'eau par toutes ses virures !
Et pendant ce temps, le Premier Ministre et son Gouvernement se contentent d'écoper quand il faudrait mettre le navire au sec... et à l'eau bien sûr !
Inconscience, naïveté, cynisme, manque de courage politique ?
Tout à la fois me semble-t il. J'en veut pour preuve ces premiers mois de gouvernance "à vue" qui se sont employés à détricoter ce qui l'avait été par le précédent quinquennat ; se contentant d'annoncer lois et réformes à grands renforts de médias asservis, en réplique aux premiers problèmes rencontrés notamment en matière de délinquance.
Attention aux changements de vent
A toujours croire que c'est la girouette qui fait tourner le vent, nos gouvernants se sont totalement isolés au sein de l'Europe, dans une politique tout à fait contraire aux principes économiques adoptés par nos partenaires.
Mais il faut du courage pour faire le ménage devant sa porte. Il en faut aussi... pour affronter la rue. Il en faut encore, pour réduire significativement le nombre des fonctionnaires et s'attaquer à certains avantages exorbitants, pour réformer les retraites de la fonction publique et les aligner sur celles du secteur privé.
Il en faut de même pour réformer les syndicats et notamment leurs modes de financements. Il en faut toujours, pour s'attaquer aux "véritables" niches, celles par exemple des employés de l'EDF (300 000) et de GDF (160 000) et de leurs retraités (vous avez bien lu), qui s'acquittent de 5 à 10% seulement du prix de leur consommation d'énergie. A ce tarif, ne comptons pas sur eux pour économiser !
Cette incapacité à prendre de la hauteur, à reprendre courageusement à son compte des réformes indispensables (et hélas inabouties) entamées par les équipes précédentes : Budget de l'état, fonction publique, retraites des fonctionnaires, etc., fait prendre au pays un retard calamiteux sur nos partenaires européens, la plupart dorénavant plus vertueux.
Mais le vent pourrait tourner et les médias actuellement, par leurs critiques et leur fébrilité en sont un des aspects visibles...
Pourtant, il nous faudra bien affronter !
Notamment lorsqu'il n'y aura plus de laine à tondre sur le dos des "moutons" du secteur privé, lorsqu'il n'y aura plus de "riches" à vilipender, lorsqu'il n'y aura plus de "patrons"... et donc plus d'entreprises !
Heureusement, il subsistera toujours des retraités... vous savez, ces "nouveaux riches" grassement entretenus par les "masses laborieuses" et dénoncés par certains ministres en quête de bas de laine...
Heureusement, il subsistera encore un service... public. Mais au fait, au service de quel public, autre que lui-même ?
D'accord pour participer à l'effort national de redressement.
Oui ! Mais à condition que tout le monde participe, à commencer par nos élus-nababs du Sénat et de l'Assemblée. A condition aussi de réformes du train de vie de l'Etat et surtout de celui des collectivités locales et territoriales.
A condition de véritables réformes, à condition que tout le monde participe...
Ouf !
MM
lundi 17 septembre 2012
"Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer !"
Publié par M2L à 07:36
Libellés : Economie , International , Politique , Société
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