vendredi 9 janvier 2009

Assez !

De grâce, Mesdames et Messieurs les journalistes, cessez de vous faire l'écho de toutes ces "bassesses" dont vous nous abreuvez depuis quelques jours et, notamment, la "sortie" de clinique de notre ministre Rachida DATI !

Qu'on lui f.... la paix, à notre Ministre de la Justice !

Auriez-vous tellement peu d'informations à nous transmettre que vous en oublieriez jusqu'à l'éthique de votre métier, lui préférant vos "points de vues et images" d'un certain "microcosme" français ?
Certains d'entre vous, oubliant totalement leur "journalitude" (Royal, non ?) n'hésitent plus à verser dans la "propagande", revenant aux plus beaux jours du socialisme soviétique en privilégiant leur opinion à la réflexion et au débat.
D'autres encore se déchaînent sur certaines stations de radio. Se prenant pour des artilleurs* de la politique ils canonnent à "tout va" contre le Président qu'ils appellent "Mon Nicolas" ou "Nicolas" sans se rendre compte qu'à force d'excès et de systématisme, ils en sont devenus la... marionnette. Pitoyable !

Madame Dati, pour parler d'elle, est libre de faire ce qui lui plait, n'en déplaise aux féministes de tout poil ! Et si elle est plus courageuse que d'autres et souhaite quitter la clinique 5 jours après son accouchement, comme le font d'ailleurs la plupart des femmes aux professions dites libérales (avocats, médecins, commerçants, etc.), c'est sa liberté et son droit le plus strict ! De même que c'est son droit de choisir le lieu où elle souhaite accoucher. Je n'ose d'ailleurs pas imaginer ce qui se passerait s'il s'agissait de l'une d'entre vous, Mesdames les journalistes, qui était mise en cause pour les mêmes raisons.

Qu'on cesse aussi ces stupides supputations sur le fait de savoir qui aurait été comparé à un roi fénéant. Ce qui est important, c'est ce qu'a voulu dire le Président, à savoir qu'il vaut mieux être actif sur tous les fronts que "réfugié" à l'arrière. C'est ce que font d'ailleurs les pompiers lorsqu'il y a le feu. Et il y a justement le feu en ce moment ! Mais vous ne le saviez peut-être pas ?
Et c'est vrai qu'à l'arrière, il y a moins de coups à prendre !

De grâce, Mesdames et Messieurs les journalistes, revenez un peu au coeur de votre métier, dispensez-nous de l'"à peu près" dont vous nous gavez actuellement.

Et pourquoi seriez-vous la seule "corporation" dispensée d'une autorité de "contrôle" ?


En effet, que je sache, vous représentez en tant que journalistes la seule profession dispensée d'un Conseil Supérieur chargé d'éviter les "dérapages" tellement nombreux depuis deux ans. Et pourtant, vous êtes probablement la profession qui se réfugie le plus fréquemment derrière le "secret professionnel".
Quant à "vos sources", qu'un "journaliste qui se respecte (?) ne révèle jamais"... laissez moi rire (let me laugh !) : "Closer", "Point de vue" et autres magazine people, elles sont devenues "transparentes" !
Les avocats et magistrats, comme vous vous en faites si bien l'écho n'en sont pas dispensés, bien que "bénéficiant" aussi et de façon incomparablement plus légitime du secret professionnel. Pas plus que les médecins d'ailleurs et tant d'autres professions encore... et ils ne s'en portent pas plus mal !

Alors, puisqu'on est dans les réformes, en voilà une qu'il serait peut-être temps de mettre en oeuvre.
MM
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* A ce propos, saviez-vous que l'inventeur des canons de 75, 80, 90 et 120 s'appelait le Colonel de Bange ? Une rue de Versailles "honore" sa mémoire. De Bange, de Bange... oserai-je la contrepéterie ?

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