vendredi 23 janvier 2009

Quand la presse mange son chapeau, son amour-propre et son éthique...

Que la presse aille mal, qu'elle aille même très mal, ce n'est pas nouveau ! Qu'il faille la "sauver" si nécessaire, c'est une évidence aussi. Mais qu'on appelle le Président de la République "lui-même" à la rescousse pour ce faire, il y a de quoi se poser quelques questions, ne trouvez-vous pas...?

"Au secours Sarko, ça presse !"

On ne l'appelle plus "Monsieur le Président", on ne l'appelle plus "Président", on ne l'appelle plus "le Président de la République" ; non non, on l'appelle à présent beaucoup plus familièrement "Sarkozy", "Sarko", "Mon Nicolas", "le Prince", "le Roi", ou encore "Son Altesse"..., lui ôtant insidieusement la légitimité d'une élection parfaitement démocratique, sans parler du respect (un gros mot ?) que l'on doit à la fonction et donc à l'homme qui l'occupe. Sans parler du respect que l'on doit aussi aux électeurs qui l'ont élu et qui sont les... lecteurs de la presse (de moins en moins il est vrai...) !
Sans parler encore de "crédibilité", ni de "ridicule", mais c'est vrai que le ridicule ne tue plus !
- Ou est l'erreur ?

Après 18 mois de tirs à boulets rouges sur notre Président de la République, dans presque tous les médias confondus, lui reprochant son hyperactivité, sa volonté d'être partout, lui reprochant enfin son interventionnisme... qui appelle-t on auprès du "malade" ?
- Vous ne voyez pas ?
- Allez, je vais vous le dire :

Le Président de la République, Monsieur Nicolas Sarkozy !

"Soi-même", Oui, oui, vous avez bien lu... et vous avez bien entendu aussi, car depuis hier l'information est sur toutes les ondes !

Je n'enfoncerai pas le clou ! Mais que "la presse" commence donc par se remettre en question. Peut-être y retrouvera-t elle un peu de crédibilité et ainsi quelques lecteurs abusés et désabusés !
Que la presse retrouve son rôle d'information et non de "désinformation", qu'elle nous permette à nouveau de nous faire notre propre opinion en nous proposant des axes de réflexion au lieu de nous bombarder de caricatures prémixées et prêtes à consommer dans des "petits pots" pour bébés !
Qu'elle nous considère en adultes, nous, ses ex-lecteurs ! Et peut-être alors reviendrons-nous. Encore que ce ne soit pas certain car lorsqu'on se tourne vers le web...

Enfin, mais est-ce un voeu pieux ? que la presse sache reconnaître le bien fondé dans une période particulièrement tourmentée, de cet interventionnisme du Président de la République auquel elle sait si bien faire appel aujourd'hui !
MM

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