Lorsque les médias confondent politique et polémique, quand ils oublient leur rôle premier d'informateurs, lorsqu'ils bafouent toute déontologie... force nous est de les délaisser pour (ré)apprendre à nous faire notre propre opinion en nous tournant vers leurs sources d'informations.
L'affaire Jean Sarkozy
Ou plutôt, ce que l'on tente de faire passer pour une affaire est un excellent exemple de ces dérives actuelles des médias et aussi, faut-il le dire, des politiques eux-mêmes.
Reprocher au fils du Président de la République, dont on sait qu'il est entré en politique depuis déjà de nombreuses années, qu'il est un élu et que c'est à ce titre qu'il se présente à la tête de l'EPAD, de "prendre la tête" de l'organisme public n'est rien d'autre qu'un procès d'intention et plus encore, un manque total de respect pour le suffrage et les électeurs qui éliront Jean Sarkozy ou ne l'éliront pas à la Présidence de l'EPAD !
J'ai particulièrement apprécié ce matin l'intervention de Rama Yade
Recadrant ainsi le débat concernant le... fils du père et au grand dam de certains de ses confrères de la majorité, elle mettait aussi les "Grands Electeurs" face à leurs responsabilités. Leur martelant à mots couverts combien leur choix était important et engageant sur le plan politique et économique elle ne leur laissait plus la possibilité d'en faire une "élection de complaisance" !
En outre, ceux qui hurlent avec les loups actuellement ne sont-ils pas les mêmes qui louaient hier de très jeunes ministres qui faisaient leur entrée dans certains gouvernements sans parfois même avoir affronté le suffrage universel ?
MM
jeudi 15 octobre 2009
Au nom du Père... ou du fils
Publié par M2L à 03:08
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