Gesticulations débridées d'un gouvernement en mal d'inspiration... silence assourdissant d'une opposition sous anesthésie générale, naïvetés syndicales réelles ou feintes, la France "clopine" dans le plus grand désarroi, sous le regard tantôt goguenard, tantôt atterré de nos partenaires économiques...
Fleurange à la case départ
Comment a-t on pu laisser croire, à des salariés qui ne demandaient que cela et contre toute logique, qu'il était possible de nationaliser les hauts-fourneaux d'Arcelor-Mittal ?
Lâcheté démagogique ? Cynisme et mauvaise foi ? Naïveté ? Le ministre du développement productif apparait à présent totalement discrédité au sortir de ce nouveau round.
Comment avoir pu imaginer en effet que la nationalisation de l'activité d'Arcelor-Mittal en Lorraine, obsolète, mal située géographiquement et sans client, pourrait résoudre d'un coup de baguette magique le problème posé par Monsieur Mittal avec l'annonce de son plan social ? Et avec quels capitaux, Mr Cahuzac ?
Après deux semaines de "Montebourdes" gesticulations, de "grosses voix" et de poings levés, de copinages déplacés avec des grévistes trop heureux, largement relayés par des médias incrédules et pourtant complaisants, voire par quelques politiques fourvoyés en mal d'audience, tout le monde se retrouve à la case départ !
Et maintenant, que fait-on ?
A présent que notre réputation de terre d'accueil auprès des entreprises étrangères de leurs emplois et de leurs capitaux, est bien plombée, que fait-on ? A présent que l'état a démontré aux entrepreneurs français qu'ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes, quelles que soient leurs difficultés, que fait-on ? A présent que le gouvernement a apporté la preuve aux salariés en difficulté qu'il ne pourrait rien pour eux, que fait-on ?
Que de questions... pour si peu de réponses !
Mais peut-être pourrait-on commencer par se mettre au travail : 35 heures ? 40 heures et même bien plus comme tant de nos concitoyens... et voisins européens ?
Halte au bricolage et à l'improvisation. Nous sommes en crise, et seul le gouvernement ne le sait pas encore !
MM
samedi 1 décembre 2012
Et maintenant... "aux fourneaux !"
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