Libre... de reprendre la parole

Conseillère municipale depuis 18 mois au service des briaçins, mon épouse a été contrainte à la démission à regret à la suite de la malveillance organisée du Conseil municipal à son égard.

Lynchage... lâchage !

Lors d'une récente réunions des élus, le maire dut s'absenter avant la fin. 
Sitôt parti, les membres du Conseil municipal présents se déchaînèrent contre ma femme en charge de la "grande exposition" de l'été, sous le prétexte qu'elle mettait en danger la municipalité en souhaitant la réaliser dans le lieu traditionnellement affecté à ces manifestations : le Couvent de la Sagesse ! Rappelons que la municipalité venait d'y investir des sommes non négligeables notamment en éclairages et en sécurité pour y accueillir cet été 2015 l'exposition Romanoff (8000 entrées !).

Fomentée par une adjointe autoritaire et ambitieuse, la violence fut telle que mon épouse crut voir un moment sa tête sur le... "billot" ! Lynchage.

Et l'on feignit de s'étonner ensuite que tombe sa tête !
Il ne pouvait en être autrement lorsque l'on sait que, seuls deux des membres du Conseil municipal  vinrent confus s'excuser dès le lendemain des faits et que mon épouse ne trouva par ailleurs aucun soutien... Lâchage.

Dommage car je crois bien qu'elle représentait la seule véritable bienveillance au sein de ce... "conseil", notamment à l'égard du maire. Mais peut-être était-ce ce qu'on lui reprochait ! 
En outre, elle avait largement fait ses preuves au cours de cette année 2015, envers et contre obstructions et harcèlements à répétition. Peut-être était-ce aussi ce qu'on lui reprochait !

Le couperet est tombé, la tête aussi. Il nous permet ainsi de reprendre notre liberté de parole, après 18 mois de mutisme contrôlé et bienveillant...
M2M