Radasse à Oléron

Je devais rejoindre ma femme, partie avec trois autres amies "entre filles" à Oléron pour quelques jours chez l'une d'entre elles (sympa, la copine !). Je ne connaissais pas encore cette île dont ma femme m'avait parlée avec tant de passion...

Le pont... du 14 juillet !
J'avais pris mes précautions, connaissant les embarras de la circulation sur le Pont d'Oléron (tiens, ça me rappelle une chanson...) lorsque les vacanciers s'en emparaient, notamment à l'occasion de certains... ponts d'été ! Nous étions donc le 10 ou le 12 juillet, je ne sais plus... vous comprenez, je suis retraité !

Un enchantement dès l'arrivée sur l'île : l'architecture de ce pont célèbre, tout d'abord et même aussi la route qui le précède, bordée de... lignes à haute tension investies par les cigognes qui y bâtissent leurs nids sans vergogne ! Electricité garantie à tous les étages...

Et puis, la sobriété architecturale de l'île, ses églises romanes, ses paysages, ruraux et maritimes, émaillés de petits villages ensoleillés aux maison bordées de roses trèmières ; certains portuaires, d'autres ostréicoles.

On y circule en vélo, de préférence à l'automobile. Le 4x4 parisien n'y est pas forcément bien vu et passe généralement pour un "BOF" (beurre, oeufs, fromage !). D'ailleurs, les rues et routes y sont dangereuses et parsemées de nids de poules - normal, me direz-vous, en pays rural...!

Quand le miracle opère
Tout respire la sérénité, la chaleur, le plaisir de vivre... Il est vrai que les "touristes" n'étaient pas arrivés encore.
Vous aurez compris aussi que je me considère déjà un peu comme un îlien !
Difficile dans ces conditions de "séparer" des amies sous le charme de leur petite semaine oléronaise !

Alors, doucement, sans rupture, laissant nos amies à leurs familles, nous sommes partis ma femme et moi poursuivant notre périple en couple par les chemins oléronais à la rencontre de nouveaux villages, de nouvelles plages... jusqu'au pont que nous empruntâmes par marée haute : quel spectacle !
MM

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