Quel que soit le résultat des élections, la France aura le président qu'elle mérite...
Et c'est bien là tout le paradoxe !
En dépit de ses qualités d'homme politique, je ne suis pas certain que François Hollande sache véritablement ce qui l'attend, s'il est élu dans un peu plus d'une semaine. Car il est indubitable qu'il devra prendre la crise "à bras-le corps", dès le début de son mandat et contrairement à ce qu'il laisse entendre, sous peine de se voir très (trop ?) rapidement imposer la tutelle de l'Europe.
Ce n'est pas à coup de promesses d'aides vitaminées qu'on soignera le malade, déjà obèse et sous assistance depuis trente ans, mais bien en lui imposant le régime drastique que chacun des candidats s'est évertué à occulter durant cette campagne désastreuse !
Monsieur Hollande devrait le savoir... qui à l'occasion de cette campagne s'est imposé à lui-même le régime qu'il semble refuser au malade qu'il convoite ! Mais c'est bien connu, un malade demande rarement une potion amère à son médecin...
Est-il besoin aussi de rappeler les efforts demandés à nos "voisins de lit" que sont l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, l'Italie... comme ceux consentis aussi depuis une dizaine d'années par l'Allemagne, dont la santé florissante devrait nous être un exemple à présent ?
Quant au Président sortant Nicolas Sarkozy, nul doute qu'il sache à quoi s'en tenir ! Alors pourquoi tant de retenue lorsqu'il s'agit de nous expliquer comment nous sortir de l'ornière dans laquelle nous nous trouvons ?
Comme son rival, il semble vouloir soigner la France à coup de sparadrap et de rustines... Il ne peut ignorer pourtant qu'il n'existe d'autre médicament que cette potion amère acceptée par nos voisins pour guérir et que, si nous la rejetons, le médecin de Bruxelles saura nous l'imposer quelque soit le résultat de l'élection présidentielle !
Alors, autant commencer le traitement le plus tôt possible et avant qu'il ne soit "trop tard". La chimio dont nous avons besoin, certes nous fera maigrir et nous fera perdre des cheveux mais ils repousseront plus beaux et, plus maigres, peut-être serons-nous alors plus...désirables !
De grâce en tout cas, cessons de critiquer nos "voisins de lit" en voie de guérison parce qu'ils ont eu le courage d'affronter la crise à temps...
Bonne chance au "nouveau Président" !
Et vivement lundi 7 mai...
MM
vendredi 27 avril 2012
Vivement lundi (2) !
Publié par M2L à 01:54
Libellés : Economie , International , Politique , Société
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