Je veut dire : "Vivement lundi en quinze", et même un peu plus...
Il parait qu'on doit élire, dimanche prochain... mais élire quoi ?
Au travers de la campagne présidentielle... "Campagne ?" quel drôle de nom pour le grand cirque que nous venons de vivre et au cours duquel, en guise de chant d'oiseaux ce sont plutôt des... noms d'oiseaux que nous avons entendus !
Au travers de cette campagne disais-je, comment choisir un candidat quand chacun d'eux, Soisfranc, Salonic, Narine, Jean-C.. et les autres, ignorant la crise dans laquelle nous nous enfonçons s'est évertué à ne pas nous dire la vérité, masquant derrière un écran de fumée démagogique et électoraliste la réalité qui nous attend dans trois semaines ? Et l'on sait combien les français, versatiles, sont sensibles aux chants des sirènes...
Bien sûr, voter est un devoir et l'on ne s'y dérobera pas, ne serait-ce que pour s'octroyer le droit ensuite de pouvoir critiquer et encourager aussi (l'espoir fait vivre) l'action du... malheureux élu !
Car l'élu, c'est une certitude ne sera pas "à la fête".
Ecartelé entre ses promesses intenables, les idées surréalistes - voire suicidaires pour notre pays - des "ralliés de dernière minute" et une politique aux figures imposées par l'Europe sans laquelle il ne sera point de salut, il devra en outre prendre en compte les marchés et la finance internationale, ces "gros mots" honnis par la plupart des autruches... je voulais dire des "candidats" !
Mon choix est fait, bien sûr
Je ne suis pas de ceux qui jouent à la roulette russe et s'octroieront
un "tour d'observation" dimanche prochain ; les enjeux ne nous le
permettent pas.
Comme beaucoup de mes compatriotes, ignorant la pression des médias et des sondeurs j'ai fait mon choix en toute lucidité. Et même s'il ne me satisfait pas, il est pragmatique. Je sépare bien la personne qui sera élue de la politique qu'elle nous annonce vouloir mettre en place pour les cinq prochaines années. Car c'est bien de cela qu'il est question et c'est cela qui m'intéresse.
Quel que soit l'élu de Marianne, "nous allons en baver !" Car, si certains pays, qui commencent à en entrevoir la sortie, ont pris la crise à bras-le-corps, la nôtre à n'en pas douter est bien encore devant nous...
Alors, vivement lundi !
MM
jeudi 19 avril 2012
Vivement lundi !
Publié par M2L à 04:47
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