"Beurre", "argent du beurre" ET... "fromage", certains chercheurs veulent tout. Sans accepter pour autant les contraintes du "monde réel" !
Qu'est-ce que c'est qu'un chercheur qui ne veut pas être évalué ?
Rien d'autre, peut-être qu'un "utopiste" et il y a fort à craindre qu'il ne soit pas bien performant comme "découvreur". Or s'il n'a pas compris que la finalité de la recherche était bien là, il n'est plus rien du tout.
Il me parait en outre totalement surréaliste qu'un enseignant-chercheur, qui est sensé préparer des étudiants à affronter les réalités du monde actuel ne s'applique pas à lui-même ce à quoi il devrait préparer ses élèves.
Tout autour de nous, qu'on le déplore ou non, il n'est pas une entreprise... du secteur privé ("of course", mais ce sont elles qui font l'économie !) qui ne soit confrontée à la compétition nationale, et internationale depuis quelques années déjà.
Savez-vous où se trouve la tête chercheuse d'une autruche ?
A ne regarder que les taupes, comment pourrait-elle voir évoluer le monde autour d'elle ? Comment pourrait-elle former alors autre chose que des... autruches ?
Nous perdons depuis des décennies nos "meilleures têtes" au profit des entreprises et des pays qui l'ont compris.
Ne serait-ce qu'au sein de ma propre famille, un jeune enseignant-chercheur en math, s'apprête à partir aux Etats-Unis où on l'attend à bras ouverts. Peut-on imaginer qu'il y aille pour "se la couler douce" ? En tout cas il accepte en partant d'être évalué et même d'être assujetti à des obligations de résultats.
Faute de quoi ce serait pour lui le retour à la case départ. Vous savez, celle que certains en France ne veulent pas quitter !
Vous avez dit : "fromage" ?
MM
dimanche 15 février 2009
Enseignants... chercheurs ou "trouveurs" ?
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