Rentrée scolaire : morale... "ite" ?

Il fallait bien trouver une critique, que dis-je, une "polémique" à cette rentrée scolaire un peu trop paisible... C'est fait !

Gardons le... moral !

On croit rêver. A entendre la volée de critiques envoyée au Ministre de l'Enseignement à la suite de son annonce de vouloir (ré) introduire quotidiennement une pensée morale et sociale dans le cadre de l'enseignement, on en vient à se demander si le mot "responsabilité" n'a pas été banni de notre langage...

Responsabilité des enseignants,
qui se rebellent contre "l'institutionnalisation" de ce qu'ils sont sensés transmettre au quotidien dans le cadre de leur engagement. Mais quel... engagement quand l'absentéisme (arrêts maladie, maternité, mais aussi formation pendant les périodes scolaires...), tellement fréquent chez les enseignants montre le peu de cas qu'ils font de leurs élèves ! Vous avez dit "vocation" ?

Heureusement, de droite et de gauche s'élèvent tout de même quelques voix au sein de la "corporation" pour soutenir l'action du Ministre et revendiquer l'importance de cette prise de conscience et de cette pratique que beaucoup d'entre nous, parents avons connue.

Responsabilité des parents,
oh combien, qui se rebellent contre ce qu'ils qualifient d'ingérence dans l'éducation de leurs enfants...

Education ? Quand tant de parents transférant leurs responsabilités aux enseignants... ont abdiqué face à leurs enfants qu'ils ont préféré "élever" en enfants-rois, cédant à tous leurs caprices et refusant de se confronter à l'adolescence...

Ah, c'est vrai qu'ils y ont été poussés aussi depuis des décennies par les psy "soixante-huitards" qui s'en sont emparés et ont créés artificiellement cet "enfant-roi", les privant ainsi de tous les repères que l'on se forge à l'adolescence !

Responsabilité encore des Politiques et des Syndicats,
qui préférant s'opposer dans des batailles stériles et systématiques ont fini par asphyxier cette machine complexe, trop complexe et pléthorique qu'est devenue l'Education Nationale, transformant les élèves en "chair à prof" !

Qu'on ne s'étonne pas alors des piètres résultats de notre enseignement ! Qu'on ne s'étonne pas non plus que nos enfants soient devenus ce qu'ils sont, des "dictateurs", tant dans leurs foyers que dans leurs classes...

Après tout, parents, enseignants, n'a-t on pas les enfants qu'on mérite ?

MM