Presque tout a déjà été dit sur cette propention qu'ont les français à se comporter en "assistés" auprès (aux frais...) de l'Etat. Pourtant, l'époque le rappelant, je ne voudrai pas laisser passer l'année sans rappeler un point sur lequel nous pourrions agir facilement...
Incitation à la mendicité ?
En effet, comme nous le savons tous, nous sommes à l'époque des voeux. Des voeux en veux-tu des voeux en voilà... et des pires comme des meilleurs !
Et là, je me tourne vers ces entreprises - publiques pour certaines - qui continuent à laisser perdurer une "tradition" qui, outre qu'elle est malsaine à mon sens, me parait être particulièrement de mauvais goût à notre époque.
En cette fin décembre en effet, nous assistons à la ronde des "coups de sonnettes" :
- "Bonjour, c'est le facteur qui vous 'apporte' ses voeux" !
Et de vous tendre une pile de calendriers, de plus en plus "chip" d'ailleurs, parmi lesquels vous devez choisir l'exemplaire qui terminera directement dans la poubelle moyennant une obole qui, si elle n'est pas du goût du préposé, vous vaudra dans le meilleur des cas une "tronche" pincée laquelle vous laissera craindre d'être mal "servi" (desservi) l'année suivante par le-dit préposé... Ouf !
- Et le-dit calendrier des P&T une fois dans la poubelle, alimentera le travail d'une autre corporation : celle des éboueurs...
Je suis parfaitement conscient de la VRAIE pénibilité de leur travail, ayant eu à plusieurs reprises l'occasion de parler avec eux, mais je n'en réprouve pas moins cette démarche de quémandage, même s'il se fait moyennant l'offrande d'un "énième" calendrier qui finira... je vous demande où ? Ils le savent bien eux-même d'ailleurs... tout comme vous !
Puis ce sera le tour des pompiers... Eux aussi, sont à plaindre du manque de considération de leur travail, de sa VERITABLE pénibilité et des risques qu'ils encourent. Au lieu de partir à la poubelle, leur calendrier servira donc peut-être à alimenter... le feu dans la cheminée, du moins pour ceux qui en ont une !
Une sorte de chantage ?
Je trouve cette démarche de quête (car c'en est une déguisée) parfaitement hypocrite ; dans ce cas je préfère nettement donner aux associations, que je soutiens déjà d'ailleurs !
Chaque année ce rituel nous agace, d'autant plus que nous savons tous qu'il émane pour bien des cas, de professions "(sur)protégées" - les fonctionnaires qui ne connaissent pas la précarité de l'emploi - au pouvoir d'achat moyen à présent plus élevé que celui du privé... mais hélas au pouvoir de nuisance collectif (les grèves), voir individuel (crainte d'être "sanctionné" par une détérioration du service personnalisé !) non négligeables.
En outre, je pense qu'il serait intéressant de connaître les montants moyens retirés de chacune de ces "collectes" (on m'a parlé dans certains cas, de l'équivalent de plusieurs mois de salaire ! Est-ce vrai ?).
Et je serai bien surpris aussi que ces sommes soient assujetties à l'impôt sur le revenu !
Encore une fois, l'Etat ne devrait-il pas "balayer" devant sa porte ?
Car pour faire changer les mentalités, redonner à la France le goût du travail et la faire sortir de sa mentalité d'assistée il y a bien, là encore, un "gisement" à exploiter !
MM
dimanche 30 décembre 2007
Pauvres... de nous !
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